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Il a disputé son dernier double en mars 2015 aux
côtés de son ami Roger Federer lors du tournoi
World Tour Masters 1000 à Indian Wells. Puis Mi-
chael Lammer a annoncé son retrait du sport de
pointe lors de l’un de ses tournois favoris. Le circuit
du tennis professionnel voyait ainsi partir une per-
sonnalité de 33 ans qui n’a certes que rarement fait
les grands titres et a généralement évolué un peu
en marge des feux de la rampe, mais qui manquera
certainement au tennis suisse.
Le joueur de Dübendorf a atteint son meilleur classement
mondial ATP début novembre 2009 avec le 150
e
rang. Ce
droitier qui a débuté le tennis à l’âge de six ans a rapi-
dement remporté de grands succès: il a notamment été
deux fois champion suisse U12 et quatre fois champion
junior en double – entre autres avec Roger Federer. Après
la maturité, il a joué à fond la carte du tennis et a disputé
essentiellement des tournois Future et Challenger, où il a
pu remporter plusieurs victoires. Il s’est qualifié à diverses
reprises pour le court central de grands tournois ATP ou
du Grand Chelem. En 2009, il s’est imposé en double
avec Marco Chiudinelli au tournoi ATP de Gstaad. Il a
connu d’autres temps forts sur la scène suisse lors des
Swiss Indoors 2009 et 2011 de Bâle, où il n’a dû s’incliner,
de justesse, qu’en huitième de finale.
Michael Lammer a finalement connu sa scène la plus
prestigieuse lors de la Coupe Davis. Membre de longue
date de l’équipe suisse, où ce joueur en double loyal et de
qualité avait largement gagné sa place, il a connu le point
culminant de sa carrière en participant au triomphe de la
Coupe Davis 2014.
Syntax a accompagné et soutenu Michael Lammer cinq
ans durant, depuis les Swiss Indoors 2009. Pour lui,
c’était loin d’aller de soi: «Nous savons que la recherche
de sponsors est très difficile pour les joueurs qui ne font
pas partie du Top 100. Je suis d’autant plus reconnaissant
d’avoir pu faire évoluer ma carrière grâce notamment à la
«couverture» de Syntax. J’ai toujours eu très à cœur de
contribuer, par de bonnes performances et la présence
médiatique correspondante, à ce que la marque Syntax
gagne encore en notoriété et à ce que l’entreprise béné-
ficie d’une contrepartie positive pour son investissement
dans ma personne. Tout s’est très bien passé aussi sur le
plan personnel: les relations au sein de l’équipe de Syntax
dépassaient et dépassent largement le niveau profession-
nel pour constituer des liens d’amitié. Et j’ai la certitude
que mon retrait n’y changera rien.»
Même s’il n’est pas parvenu à s’établir dans le Top 100,
Michael Lammer tire une conclusion positive de sa
carrière: «Je suis satisfait de ce que j’ai atteint. J’ai vécu
beaucoup de choses, j’ai découvert un grand nombre de
cultures, de pays, de gens et de langues. Et j’ai appris à
me connaître, et à m’accrocher, car je voyageais souvent
seul. Ces choses-là m’aideront aussi dans ma nouvelle
vie.» Ce que cette vie apportera exactement n’est pas
encore fixé. Un bachelor en gestion d’entreprise rend très
vraisemblable une activité à la jonction entre l’économie et
le sport.