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Pourquoi avez-vous confié l’entraînement spécial

de votre fils à l’Ecole des talents Syntax?

Yarin s’entraînait déjà au Centre de tennis de Horgen,

avec Philipp Müllner, avant la création de l’Ecole des

talents Syntax. Ainsi, quand l’entraîneur a proposé à Yarin

de rejoindre la structure, nous n’avons pas hésité. Com-

me pour tous les autres enfants, c’est un grand honneur

pour Yarin que de pouvoir y participer. Finalement, c’est

l’entraîneur, et pas les parents, qui décide de l’admission

d’un «talent». Mais la collaboration entre l’entraîneur, le

talent et les parents doit être harmonieuse et basée sur la

confiance.

Où voyez-vous votre rôle le plus crucial dans le

soutien de votre protégé?

En collaborant avec le coach responsable, nous avons

appris et accepté qu’il lui appartient de décider, en qualité

d’expert, des nombreuses questions relatives au déve-

loppement sportif. Notre rôle consiste à être là quand on

a besoin de nous, pour consoler ou motiver. Mais Yarin

a rarement besoin de motivation. Nous devons plutôt de

temps en temps «prescrire» une pause.

Quels sont les principaux défis à relever?

Parfois, Yarin voudrait ne plus faire que du tennis. Il faut

donc rappeler clairement quelles sont les bonnes priorités

et rétablir l’équilibre entre les nécessités du sport et celles

de l’école. Par ailleurs, il est difficile de concilier les exigen-

ces des transports et de l’accompagnement sportif tout

en maintenant une vie de famille «normale». Le sport est

omniprésent et domine aussi les questions de formation

scolaire, par exemple pour le passage au cycle secon-

daire. Ici, c’est à la famille de trouver la bonne voie dans le

large éventail des possibilités.

Combien de temps consacrez-vous au sport?

Beaucoup de temps, mais nous soutenons à fond le sport

de compétition auquel Yarin s’adonne depuis tout jeune.

Il y met vraiment tout son cœur, et cela atténue un peu

notre charge. Cela consiste concrètement à 15–20 heures

de trajet par semaine, pour les transports, le suivi, les

tournois et autres – parfois un peu plus car nous assistons

souvent aussi aux entraînements et nous observons les

échanges entre l’entraîneur et le joueur.

Quelle est la source de motivation pour votre

engagement personnel?

Quand je vois mon enfant heureux, et que sa motivation

sportive apparaît aussi dans d’autres domaines de la vie,

je suis volontiers prête à manifester un grand engage-

ment. Quoi de plus beau pour un enfant que de savoir

que sa famille le soutient sans réserve? Accompagner ses

enfants dans leur sport et voir à quel point ils y prennent

plaisir, c’est la motivation par excellence. L’évolution à

laquelle les parents peuvent alors assister est impression-

nante. Le sport de compétition est une école de vie, qui

marque l’existence entière.

Que recommandez-vous aux autres parents qui font

face à des décisions analogues?

Soutenez vos enfants! N’oubliez pas que les enfants sont

les talents et que nous autres, parents, ne sommes que

les personnages à l’arrière-plan, qui les aident en cas de

besoin et les accompagnent dans leur développement.

Mais chaque enfant est unique et il ne peut pas être forcé.

Observez et sentez comment vos enfants se situent par

rapport au sport et comment ils évoluent. Et veillez à faire

ensemble les pas nécessaires.

Quelle fonction et quelle importance accordez-vous

au sport dans la jeunesse en général?

Quel que soit le sport, le pratiquer dans la jeunesse est

une super école de vie. On apprend très tôt à s’organiser,

à décider, à être prêt le moment venu. Cela favorise la

confiance en soi et la persévérance des enfants, ainsi que

la capacité à lutter pour atteindre ses objectifs, à surmon-

ter les défaites ou à fêter dignement les succès.

L’Ecole des talents Syntax TZH réunit le plus tôt possi-

ble les meilleurs juniors du centre de tennis de Horgen

et leur offre un suivi holistique. De quoi créer une base

solide et assurer un accompagnement professionnel

pour leur avenir sportif. Les directeurs sportifs Fabian

Rötschi et Philipp Müllner, ex-joueurs professionnels

ATP, sont soutenus par une équipe d’entraîneurs de

tennis et de compétition compétents et expérimentés.

Yarin Aebin, droitier né en 2003 et classé R3, est mem-

bre depuis 2014 du cadre de la relève de Swiss Tennis.

Il s’entraîne cinq à six fois par semaine: entre deux

séries de deux entraînements individuels et en groupe,

le programme prévoit des unités de condition physique,

de régénération et de condition mentale. Yarin dispute

des compétitions en Suisse et dans les pays voisins. Il

souhaite devenir tennisman professionnel et atteindre le

Top 100 mondial.

syntax

Talentschule

www.tzh.ch